HtmlToText
bienvenue chez une dévoreuse de mots ! blog bienvenue dans mes dé-lires ! ma liste a lire (lal) ou wishlist ma pile a lire (pal) inscription je déménage ! publié 22 février 2012 dans non classé 3 commentaires après plus de deux ans passés sur unblog.fr, et moultes tergiversations (la mutation aura eu raison de moi, si j’apprécie les nouvelles fonctionnalités, les bugs me gâchent le plaisir), j’ai décidé de changer de plateforme, afin de vous offrir des chroniques toujours dans le même ton, mais où graphiquement, j’arrive enfin à faire ce que je veux ! je laisse ce blog ouvert, puisque je ne peux ni le sauvegarder, ni l’exporter, car ces fonctions sont temporairement (enfin depuis plus de deux mois) suspendues… n’hésitez pas à commenter encore les articles qui se trouvent ici, j’y répondrai encore avec plaisir. et je vous donne rendez-vous sur nouvelle formule où vous découvrirez la suite de mes aventures littéraires ! sianim # 1 : masques, de patricia briggs publié 14 février 2012 dans fantasy 0 commentaires aralorn est une changeforme qui a délaissé les privilèges d’une noble naissance pour une vie d’espionnage et d’aventures. elle a croisé loup au cours d’une mission et tous deux sont devenus d’inséparables amis, car elle sait qu’il dissimule sa véritable nature sous son apparence animale. mais des circonstances dramatiques vont l’amener à se poser encore plus de questions sur son énigmatique compagnon et sur l’ampleur de ses pouvoirs. quant à lui, il fera tout pour protéger aralorn du danger mortel qui la guette, quitte à se dévoiler, quitte à mettre sa vie et son âme en péril. habituée à lire mercy thompson et donc la série bit-lit phare de patricia briggs, j’étais curieuse de découvrir l’auteur dans un autre genre. c’est chose faite avec masques , oeuvre de jeunesse et de fantasy… d’une facture plutôt classique, ce roman fut retouché bien des années après son achèvement, au temps du succès de notre héroïne coyote. certes, il n’a pas la majesté d’une oeuvre majeure comme le seigneur des anneaux de tolkien, ni la maîtrise de robin hobb avec ses épiques sagas de l’assassin royal , des aventuriers de la mer ou des cités des anciens . mais, j’ai passé un bon moment de lecture avec lui, essentiellement grâce à ses personnages, attachants comme aralorn, mystérieux comme loup ou détestables comme l’aemagi. ce tout premier roman de patricia briggs souffre surtout d’un manque de descriptions flagrant, notamment des décors et paysages, ce qui est fort dommage quand l’action se déroule dans un monde ou un royaume imaginaire. néanmoins, on peut faire l’impasse, car la part faite à la magie et aux personnages est bien construite. l’intrigue, de plus, fonctionne vraiment bien, même si on devine ici ou là quelques petites choses, et accroche facilement le lecteur. bref : un roman fantasy qui ne révolutionne pas le genre, avec quelques défauts de novice, mais agréable tout de même. le petit plus : p. briggs, après l’avoir retouché, en a écrit la suite, l’epreuve du loup , de quoi découvrir un plus l’univers introduit ici ? le clan rhett butler, de donald mccaig publié 20 janvier 2012 dans littérature étrangère et romans historiques 7 commentaires aucun des millions de lecteurs d’ autant en emporte le vent n’a oublié la passion flamboyante de rhett butler et scarlett o’hara, ni le déchirement de leur séparation. mais un si grand amour ne pouvait pas finir ainsi : voici la suite de leur histoire. et l’on retrouve le sud des états-unis, les bals dans les grandes maisons blanches, les plantations de coton, l’esclavage, la guerre de sécession. rhett butler, rejeton insoumis d’une grande famille, scarlett o’hara, ravissante, volontaire, libre, beaucoup trop pour une femme de son temps. deux personnalités hors du commun aux prises avec une époque bouleversée. scarlett et rhett se ressemblent et s’aiment bien plus qu’ils ne se l’avouent. non, ils n’étaient pas destinés à se quitter ce jour-là, séparés à jamais par la mort de leur fillette. il leur reste tant à vivre ! autant en emporte le vent est un des romans que j’ai lu et relu, et re-relu plus d’une fois, autant dire l’un de mes livres préférés… alors, depuis le temps que le clan rhett butler me faisait de l’œil, j’ai fini par céder à la tentation. j’en ressors avec un sentiment mitigé : à la fois préquelle et séquelle du best-seller de margaret mitchell, ce roman ne m’a pas totalement convaincue. j’y ai certes apprécié l’histoire du jeune rhett et de son entourage à charleston, même si je ne la juge pas indispensable pour éclairer le personnage adulte, mais j’ai le trouve le reste plutôt banal. il manque à tout cela le souffle épique qui parcourt les pages écrites par mme mitchell. j’ai lu il y a quelques années scarlett , autre suite donnée, et je l’ai largement préférée à celle-ci, car bien plus dans l’esprit de son aîné. ici, cela a eu pour moi un goût de réchauffé, et j’ai failli abandonner ma lecture plus d’une fois (d’autant que c’est un pavé), mais je me suis accrochée, voulant donner encore et encore et malgré tout sa chance à donald mccaig. las, la sauce n’a pas pris et j’ai refermé le livre, sans avoir ressenti les frissons que j’en attendais. alors, le fait que cette suite avait recueilli l’entière approbation, voire l’enthousiasme des descendants de mme mitchell, m’a semblé bien douteux… bref : une lecture dont on peut se passer sans peine, et à laquelle il vaut mieux préférer une relecture d’ autant en emporte le vent ! le petit plus : sous sa plume, l’auteur fait revivre des personnages secondaires, comme belle watling, et c’est certainement le côté le plus intéressant de ce clan rhett butler . la route, de cormac mccarthy publié 19 janvier 2012 dans littérature contemporaine , littérature étrangère et romans science-fiction 8 commentaires l’apocalypse a eu lieu. le monde est dévasté, couvert de cendres. un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. ils affrontent la pluie, la neige, le froid. et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie. si j’ai eu un peu de mal à accrocher au début de ce roman, trouvant le style légèrement artificiel (peu de ponctuation, usage intensif de la liaison « et », pas de marque de dialogue), j’ai très vite été happée par l’histoire et les personnages… d’un coup, tout s’est harmonieusement mis en place, le style venant au service de ce roman post-apocalyptique. les répétitions, l’impression de « hâché » donnent un rythme, adoptent une routine se calquant sur celle de l’homme et du petit, marchant, marchant, cherchant de la nourriture, se reposant, et recommençant sans cesse. il y a là quelque chose d’obsédant, confinant quelquefois à la folie… du monde, du père ? d’ailleurs, dans la narration, je trouve qu’on y sent à maintes reprises les pensées du père qui ont été retranscrites, pétries de fatigue, de lassitude, de peur, de désespoir, d’urgence aussi à raconter… on se laisse prendre à cette histoire, s’identifiant facilement aux héros de la route , désignés seulement par les termes de l’homme et le petit : ils peuvent être n’importe qui, là-bas, un peu plus loin ou de l’autre côté de la terre. on assiste à une lutte pour la survie, coûte que coûte, de ces deux-là, mais aussi des autres survivants, perdus dans ce monde dévasté recouvert de poussière grise, à l’infini. partis vers l’océan, il semble que le voyage n’en finira jamais, et il est difficile de s’imaginer comment l’humanité survivra dans ce nouvel environnement. cormac mccarthy raconte surtout les relations entre un père et son fils, entre un éducateur et un apprenant, c’est un passage de relais sur la planète, c’est aussi un être qui vieillit, un autre qui grandit. ils apprennent mutuellement l’un de l’autre (quand on est parent, on apprend beaucoup !), se soutiennent, et finalement, même si les conditions de vie sont extrêmes, l’essentiel et l’important sont là.